Et oui ma vie c'est la charcuterie, je pourrais en bouffer des tonnes ! Du jambon cru, de la coppa, du sauciflar au poivre, de la rosette, du bacon, du jambon de Bayonne, de la mortadelle, du saucisson à l'ail, ah la la c'est trop bon.

      Bon, puisque la charcuterie c'est ma vie, cette page correspond donc à mon autobiographie.

      Je suis né lors d'un rassemblement étudiant à la base sensé être sportif. C'était un soir un peu glauque, il ne pleuvait pas et le ciel était dégagé. Mais je sentais l'atmosphère peser sur moi, je commençais à dire pas mal de conneries et à rigoler pour un da ou pour un niet ( il me faut préciser que Buhrne n'est que le Mr Hyde qui sommeille en moi, Buhrne je suis devenu et non Buhrne je suis né ). Les premiers stigmates de ma métamorphose apparaissaient et transmettaient une certaine euphorie à mon entourage.

      La tequila paf et l'Absinthe aidant, un épi commença à pousser sur le côté arrière droit de mon crâne, le rire saccadé s'accentuât.

      Le moment critique arriva plus vite que prévu et surpris tout le monde.
Pour rentrer dans la soirée organisée à la fin des épreuves sportives, il nous fallait un pass que bien sûr personne n'avait acheté sauf notre hôte Al Le Rebelle aujourd'hui isolé dans des contrées lointaines et non moins hostiles.

      Grâce au talent de Al pour la fabrication de faux papiers d'identités, nous commencions à falsifier son pass et à mettre des faux noms dessus pour nous assurer l'anonymat. Ainsi Xénon d'Obituarie se rebaptisa Gordon comme le gin du même nom.
Vint mon tour et le nom s'imposa de lui même : BURNE.
Mais c'était trop flagrant, j'eu alors l'ingénieuse idée d'apposer un H entre le U et le R.
 

BUHRNE était né !!!

      La soirée continua à bon train, Xénon ( alias Gordon ) essaya d'enculer un pitbull, tandis que je gueulais sur des comateux ( éthyliques ) à l'infirmerie en croyant que c'était des infirmières qui roupillaient.

      Tout se passa ensuite très vite, la machine Buhrne était enclenchée et rien ne pouvait l'arrêter. Mes fans faisaient déjà la ola derrière moi tandis que
je me vidais panse d'un excédent de liquide. Ma phrase fétiche devint " my name is Buhrne, Ben Buhrne" et elle résonnait dans les campagnes.

      A chaque déplacement ma réputation me précédait et je devint vite célèbre pour mes exploits. Cependant une poignée d'irréductibles ne l'entendaient pas de cette oreille et me lançaient des défis culinaires et alcooliques. Ah ! Ils s'excusent encore à chaque fois qu'ils me croisent.

      Je gagnait du galon et au cours d'une soirée le grade de Sergent me fut décerné. Et depuis l'histoire continu !